Son cerveau le plus archaïque, le rhinencéphale, se voit attribuer la survie
de l'individu et la préservation de l'espèce avec les fonctions vitales de
la nutrition, de la reproduction et en corollaire les centres de l'appétit, de la sexualité,
en particulier la perception des odeurs.

Autre exemple avec le mécanisme vestigial des muscles horripilateurs ou beaucoup plus proches de nos préoccupations le système rénine angiotensine (SRA).

Le Professeur CORVOL nous donne une remarquable lecture en attribuant au SRA le
principe même de notre émergence du milieu marin en conservant notre
homéostasie. Il nous rappelle que son agénésie est toujours létale.

Les recherches actuelles qui visent à le bloquer ne parviendront jamais à un
blocage complet tant l'arborescence du SRA est diffuse et son fonctionnement complexe.

Toutefois il est remarquable de noter que les recherches en thérapeutique
s'orientant sur la génétique visent essentiellement à inhiber les
systèmes naturels qui ont permis à l'homme de traverser son histoire avec
les gènes de survie nécessaires aux grandes transhumances à la période glaciaire et aujourd'hui dans une période de facilité alimentaire sont
devenues délétères générant obésité et diabète.

Ainsi l'inhibition des systèmes naturels est devenue la voie
de recherche que nous croisons sans cesse dans notre thérapeutique : inhibiteur du SRA inhibiteur du PCSK9, inhibiteur du co enzyme, ( statines)….

Les progrès de la médecine  en s'orientant vers l'inhibition des systèmes naturels pourraient peut être amener l'homme a contourner la loi de DARWIN.